Plusieurs études montrent clairement que le nombre d'infirmiers diplômés a une grande influence sur la qualité des soins et sur la qualité des patients, indique le texte de la motion. L'introduction d'un tel ratio augmente le nombre d'infirmiers par équipe de soins, et donc le temps pendant lequel un infirmier diplômé s'occupe du patient.
Cette mesure améliore la qualité des soins mais aussi l'attractivité du métier, alors que la Suisse est menacée d'une pénurie d'infirmiers ces prochaines années, ajoutent les bourgeois-démocrates.
Le Conseil fédéral confirme qu'un nombre plus élevé d'infirmiers diplômés par patient agit positivement sur les taux de morbidité et de mortalité des patients. Ce ratio dépend toutefois fortement de la complexité des maladies et des structures propres à chaque système de soins.
La mise en place d'un tel ratio serait extrêmement délicate à mettre en place, car elle devrait prendre en compte les multiples facteurs contextuels. En outre, il appartient aux cantons de fixer le nombre et le niveau de qualification des professionnels des soins en fonction des besoins, défend le gouvernement.