(ats) Le National ne veut pas d'un plan d'accueil extrafamilial suisse pour les enfants de trois mois jusqu'à la fin de l'école obligatoire. Il a rejeté mercredi par 98 voix contre 85 une motion socialiste qui demandait une base légale en ce sens.

L'idée de cette motion est de maintenir une certaine pression pour une vraie politique familiale dans ce pays, a déclaré Mathias Reynard (PS/VS). Les besoins du terrain sont connus, a-t-il ajouté. Les garderies, familles d'accueil et accueil extrascolaire institutionnels font encore trop souvent défaut en Suisse.

Le programme d'incitation qui vise à la création de places d'accueil et auquel participe la Confédération prendra fin le 31 janvier 2023. Il est temps de pérenniser ce soutien dans une loi de durée indéterminée, en collaboration avec les cantons et les communes.

La majorité s'est ralliée au Conseil fédéral opposé à cette motion. Alain Berset a rappelé le rôle subsidiaire de la Confédération dans ce domaine. Elle a déjà mis 370 millions de francs dans ce programme d'impulsion renouvelé à de multiples reprises.

Concernant les nouvelles aides financières demandées, le Parlement pourra reprendre l'initiative pour la période après 2023, a dit le ministre. Mais le Conseil fédéral mène déjà différentes réflexions sur la question.

"On s'est rendu compte que les coûts d'accès pour les familles étaient souvent trop élevés", a-t-il dit. En outre, depuis 2018 jusqu'à 2023, il y a un projet pour le développement de projets innovants dans l'accueil des enfants. Il y a enfin l'élaboration une stratégie nationale pour une meilleure conciliation entre vie familiale et professionnelle. Des arguments qui ont convaincu.