(ats) Les conseils d'un médecin pour l'établissement de directives anticipées ne feront pas partie des prestations prises en charge par l'assurance-maladie. Contrairement au National, le Conseil des Etats a tacitement refusé mardi de donner suite à une initiative parlementaire de Marcel Dobler (PLR/SG) en ce sens.

Cette déclaration d'autodétermination permettrait de préciser les objectifs thérapeutiques, les traitements et la prise en charge en cas de maladie. Il s'agit d'un service médical qui, selon Marcel Dobler, bénéficierait à l’ensemble du système de santé. Le Conseil national avait décidé, par 103 voix contre 80 et 9 abstentions, de donner suite à sa proposition.

En cas de maladie déclarée, les conseils prodigués par un médecin concernant l'établissement de directives anticipées est déjà pris en charge par l'assurance maladie, a indiqué au nom de la commission Brigitte Häberli-Koller (Centre/TG).

Pour les demandes hors raison médicale concrète, l'établissement des directives anticipées relève de la responsabilité individuelle. Pour la majorité, cette prestation engendrerait en outre une hausse des coûts.