"Tous les jours, partout dans le monde, des femmes et des filles perdent la vie en raison de leur genre", a déploré Mme Arslan. "Ces tragédies sont individuelles, mais aussi l'expression d'inégalités profondément enracinées dans nos sociétés."
Elle a regretté qu'aujourd'hui, encore trop de féminicides restent inconnus et échappent au recensement. Les statistiques actuelles sont insuffisantes pour détecter la violence contre les femmes et la combattre. De meilleures statistiques seraient bien plus que des chiffres, donnant "une voix aux victimes", a estimé la Bâloise. Le Conseil fédéral soutenait son postulat.
Barbara Steinemann (UDC/ZH) a au contraire estimé que les cas de féminicides sont assez documentés en Suisse. Elle a aussi rejeté l'idée que tuer une femme serait plus grave que tuer un homme ou un enfant. La Zurichoise a encore fait le lien avec la migration, "trop évident". Selon elle, les violences commises contre les femmes sont liées à un contexte culturel.