Rétrospective de la 44e législature des Chambres fédérales
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14. Formation, Science, Recherche
91.040 |
Aide aux universités.
Crédits 1992 à 1995 |
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Hochschulförderungskredite
1992 bis 1995 |
Message: 03.06.1991 ( FF III, 1025 / BBL III, 1009)
Situation initiale
La loi révisée sur l'aide aux universités (LAU) va
entrer en vigueur le 1er janvier 1992. Elle remplacera celle du 28 juin 1968. La LAU
respecte la distinction actuelle entre les deux types d'aide financière ordinaire, soit
les subventions de base versées annuellement au titre de la contribution aux dépenses
d'exploitation des universités et les subventions d'investissements, allouées au cas par
cas par des crédits et des acquisitions.
Les crédits destinés à ces deux types de subventions
sont accordés pour une période de plusieurs années, appelée période de
subventionnement, par la voie d'un arrêté simple.
Le montant total prévu des subventions de base pour les
quatre années s'élève à 1793 millions de francs au maximum. Un crédit de 400 millions
de francs est prévu pour subventionner les investissements universitaires durant la même
période.
Le Conseil fédéral fait également usage dans le message
d'un nouveau type d'aide financière inscrit dans la LAU révisée, celui des subventions
extraordinaires. Il propose, pour les huit prochaines années, des mesures spéciales
ciblées en faveur de l'encouragement de la relève universitaire dans toutes les hautes
écoles. Ceci permettra aussi d'augmenter le pourcentage de femmes dans le corps
professoral et d'améliorer les conditions d'encadrement des étudiants.
Le Conseil fédéral souhaite en outre contribuer à la
construction, dans les quatre prochaines années, de nouveaux foyers pour les étudiants
des Ecoles polytechniques fédérales par le biais d'un crédit d'engagement de 20
millions de francs.
Il demande enfin une modification de l'arrêté fédéral
du 6 octobre 1989 concernant la septième période de subventionnement selon la LAU.
Le projet prévoit cinq arrêtés fédéraux:
A. Arrêté fédéral relatif aux crédits octroyés selon
la loi sur l'aide aux universités pour la période de 1992 - 1995
B. Arrêté fédéral instituant des mesures spéciales visant à encourager la relève
universitaire durant les années 1992 à 1995
C. Arrêté fédéral instituant des mesures spéciales visant à encourager la relève
universitaire dans le domaine des EPF durant la période de 1992 à 1995
D. Arrêté fédéral instituant des mesures propres à améliorer la situation du
logement des étudiants des Ecoles polytechniques fédérales
E. Arrêté fédéral portant modification de l'arrêté fédéral du 6 octobre 1989
concernant la septième période de subventionnement selon la loi sur l'aide fédérale
sur l'aide des universités
Délibérations
CN |
02.10.1991 |
BO 1991, 1791 |
CE |
10.12.1991 |
BO 1991, 1029 |
CN |
29.01.1992 |
BO 1992, 124 |
CN/CE |
30.01.1992 |
Votations finales B (88:25 / 36:0) et E (69:1
/ 36:0) |
Traitant l'objet avant la Chambre haute, le Conseil
national a approuvé le projet sans opposition. Une proposition de la minorité de la
commission visant à contraindre les organes responsables des universités à développer
une conception globale de coordination a été rejetée par 64 voix contre 47. La
majorité n'a certes pas nié les besoins existant en matière de coordination mais elle
craignait que la diversité des universités cantonales soit menacée et a fait valoir des
motifs d'ordre formel.
Le Conseil des Etats s'est déclaré partisan d'une
proportion plus élevée de femmes dans la relève universitaire. Par 18 voix contre 16,
il a adopté, contrairement à la proposition de sa commission, une formulation
contraignante selon laquelle un tiers des 300 postes créés dans le cadre d'un effort
spécial devrait être réservé à des femmes. Cela mis à part, les cinq objets n'ont
pas fait l'objet d'opposition. Pour l'arrêté fédéral B, le Conseil des Etats a été
à l'origine de deux divergences. La faculté de théologie de Lucerne doit aussi recevoir
des contributions dans le cadre de l'encouragement de la relève universitaire ainsi que
de l'encouragement des femmes dans le corps enseignant. De même la répartition des
tâches entre les universités doit être la condition mise à l'obtention de prestations
de la Confédération. Le Conseil national a approuvé ces deux décisions.
Rétrospective 1991-1995 - © Services du Parlement,
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