Rétrospective de la 44e législature des Chambres fédérales
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2. Politique étrangère
92.015 |
Dopage. Convention du Conseil
de l'Europe |
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Doping. Konvention des
Europarates |
Message: 12.02.1992 (FF II, 1321 / BBl II, 1345)
Situation initiale
A un niveau européen et interétatique, la Convention se
propose de lutter contre le dopage dans le sport afin de l'éliminer ou, tout au moins, de
le limiter. La Convention se propose justement de parvenir à ce résultat par le biais de
mesures appropriées, matérialisant ainsi, pour la première fois, un accord
international tendant à lutter, avec force de loi, contre le dopage. Pour en arriver là,
elle tient compte des aspects humains, précise les responsabilités communes, prévoit
une judicieuse répartition des tâches et une collaboration étroite entre les
associations sportives relevant du droit privé et les organismes d'Etat. Contrôles
antidopage, programmes éducatifs et campagnes d'information, encouragement et promotion
de travaux scientifiques cherchant à faciliter l'amélioration naturelle des capacités
des sportifs, et ceci en tant qu'alternative au dopage proprement dit, sont des aspects
qui doivent être développés dans le cadre de la lutte antidopage. Il faudra procéder
à l'harmonisation des règlements antidopage, notamment en ce qui concerne les listes de
produits interdits, les méthodes de contrôle et d'analyse, les procédures
disciplinaires et les sanctions, afin qu'ils garantissent le respect des droits
fondamentaux des sportifs.
Délibérations
CE |
02.06.1992 |
BO 1992, 326 |
CN |
22.09.1992 |
BO 1992, 1667 |
Le Conseil des Etats et le Conseil national
se sont prononcés à l'unanimité en faveur de la ratification de la Convention. La
commission du Conseil national a toutefois émis des doutes concernant le critère de
répression prévus dans l'accord. C'est ainsi qu'à l'avenir, non seulement les
athlètes, mais aussi les médecins et les entraîneurs pourront être poursuivis pour
dopage.
Rétrospective 1991-1995 - © Services du Parlement,
CH-Berne
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