Rétrospective de la 44e législature des Chambres fédérales
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5. Economie
93.124 |
Titre dixième du CO (Du
contrat de travail). Modification |
Swisslex |
Zehnter Titel OR (Der
Arbeitsvertrag). Änderung |
Message: 24.02.1993 (FF I, 757 / BBl I, 805)
Situation initiale
Le présent projet a subi quelques modifications par
rapport au projet proposé dans le message du 27 mai 1992 sur l'adaptation du droit
fédéral au droit de l'Espace économique européen (EEE). Il tient compte de certaines
modifications apportées par le Parlement mais il en propose également d'autres. Il
s'agit essentiellement de la législation concernant le licenciement collectif.
Délibérations
CE |
04.06.1993 |
BO 1993, 377 |
CN |
29/30.09.1993 |
BO 1993, 1708, 1721 |
CE |
02.12.1993 |
BO 1993, 874 |
CN |
14.12.1993 |
BO 1993, 2345 |
CE / CN |
17.12.1993 |
Votations finales (34:0 / 102:40) |
En été 93, le Conseil des Etats vote par 22 voix
contre 2 une modification des articles du Code des obligations relatifs au contrat de
travail. Un employeur qui transfère son entreprise à un tiers ou qui prévoit un
licenciement collectif devra en temps utile informer ou consulter les travailleurs. Dans
la perspective de licenciements collectifs, l'employeur donnera aux représentants des
travailleurs la possibilité de présenter des propositions sur la manière de les éviter
ou d'en réduire les conséquences. En cas de transfert d'entreprises, l'employeur est
tenu d'informer les représentants des travailleurs.
A la session suivante, le Conseil national adopte le
projet par 83 voix contre 60 avec des modifications. Il considère qu'en cas de
"justes motifs", l'employeur peut violer la procédure de consultation des
travailleurs prévue pour les licenciements collectifs. Si en revanche ces justes motifs
ne sont pas réalisés, les travailleurs lésés pourront s'adresser au juge pour demander
des indemnités allant jusqu'à six mois de salaire.
En décembre, le Conseil des Etats se rallie en
partie aux décisions du Conseil national. S'il estime qu'il appartient au juge de fixer
les sanctions, l'indemnité ne peut toutefois s'élever qu'à deux mois de salaire en cas
de congé abusif. Le Conseil national se range à la version du Conseil des Etats.
Rétrospective 1991-1995 - © Services du Parlement,
CH-Berne
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