Rétrospective de la 44e législature des Chambres fédérales
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5. Economie
94.039 |
Renforcement des structures
économiques régionales et du rayonnement de la Suisse |
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Stärkung der regionalen
Wirtschaftsstrukturen und der Standortattraktivität der Schweiz |
Message: 27.04.1994 (FF III, 357 / BBl III, 353)
Situation initiale
Le présent message préconise certaines mesures qui
doivent faciliter à l'économie suisse et en particulier à ces régions et à ces
entreprises une adaptation rapide aux nouvelles conditions du marché. Les activités en
matière d'information, de contacts et de conseil, l'implantation de nouvelles entreprises
étrangères ainsi que l'aide directe aux entreprises dans les régions particulièrement
menacées doivent renforcer les conditions propices à une structure économique
concurrentielle et géographiquement équilibrée en Suisse. Les nouveaux arrêtés
doivent remplacer l'arrêté fédéral du 6 octobre 1978 instituant une aide financière
en faveur des régions dont l'économie est menacée.
Les engagements de la Confédération en matière de
cautionnements destinés à l'aide individuelle aux entreprises devrait continuer de ne
pas excéder le montant de 300 millions de francs. Pour une durée de dix ans, il est
proposé un crédit de programme de 24 millions de francs pour la promotion en matière
d'implantation et de 20 millions pour l'information, l'entremise et le conseil en matière
européenne.
Délibérations
CE |
02.02.1995 |
BO 1995, 126 |
CN |
21.09.1995 |
BO 1995, 1826 |
CE |
28.09.1995 |
BO 1995, 939 |
CN |
03.10.1995 |
BO 1995, 2054 |
CE |
04.10.1995 |
BO 1995, 1015 |
CE / CN |
06.10.1995 |
Votations finales
(A: 35:7 / 142:24; B: 37:5 / 143:19; C: 34:3 / 157:16) |
Une minorité du Conseil des Etats emmenée par Kurt
Schüle (R, SH) s'oppose aux mesures d'aide fédérales qu'elle juge inutiles, d'une part
parce qu'elles vont à l'encontre des efforts de déréglementation poursuivis, d'autre
part parce qu'elles se bornent à maintenir les structures actuelles, alors que la
concurrence toujours plus vive demande d'accélérer les adaptations. Plusieurs députés
de tous bords viennent au secours des régions en difficulté. Finalement, les trois
arrêtés sont approuvés, le premier par 25 voix contre 6, le deuxième par 22 voix
contre 8 et le troisième par 22 voix contre 6.
Au terme d'un long débat de fond, le Conseil national
rejette une proposition de non-entrée en matière par 125 voix contre 34. Ce sont
principalement les Romands et les Tessinois qui s'engagent en faveur du renforcement des
structures économiques, en rappelant qu'il ne s'agit pas là de mesures de charité mais
d'impulsions économiques ciblées. Contrairement au Conseil des Etats, le Conseil
national approuve par 97 voix contre 44 la reconduction de la contribution de la
Confédération au service de l'intérêt des crédits d'investissement (le principe cette
contribution, qui concerne les entreprises nouvellement créées, figurait déjà dans
l'"arrêté Bonny" de 1978).
Ce point était la dernière divergence de fond à
subsister entre les conseils. Après avoir d'abord rejeté d'extrême justesse cette
contribution de la Confédération au service de l'intérêt, le Conseil des Etats
finalement se rallie sans enthousiasme au Conseil national qui avait maintenu sans
ambiguïté sa décision sur ce point.
Rétrospective 1991-1995 - © Services du Parlement,
CH-Berne
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