Rétrospective de la 44e législature des Chambres fédérales
|
 |
14. Formation, Science, Recherche
94.103 |
Encouragement
de la recherche scientifique (CERS) dans le cadre national et européen (EUREKA)
1996-1999. Financement |
|
Förderung
der wissenschaftlichen Forschung (KWF) im nationalen und europäischen Rahmen (EUREKA)
1996 - 1999. Finanzierung |
Message: 28.11.1994 (FF 1995 I, 756 / BBl 1995 I, 777)
Situation initiale
La Commission pour l'encouragement de la recherche
scientifique (CERS) du Département fédéral de l'économie publique/Office fédéral des
questions conjuncturelles est l'instrument-clé du transfert de technologie encouragé par
l'Etat fédéral. Conformément au mandat légal qui est le sien, la CERS relie
directement l'encouragement de la recherche axée sur la pratique à la transposition des
résultats par l'économie. Elle constitue donc un instrument au service de
l'encouragement à l'innovation important pour le maintien ou la création d'emplois; cet
instrument est reconnu de toutes parts et est incontesté sur le plan de la politique de
régime économique. Pour l'activité de la CERS à l'échelon national ainsi que dans le
cadre d'EUREKA, le Conseil fédéral demande d'accorder pour la période de 1996 à 1999
un crédit-cadre de 220, ou le cas échéant 204 millions de francs (si la Suisse pourra
pleinement participer au quatrième programme-cadre à partir de 1995).
Pour la période de subventionnnement 1996-1999, le Conseil
fédéral prévoit un montant de 40 millions de francs pour des participations suisses à
des projets EUREKA. Sur la base des ressources financières réduites, cela correspond à
une croissance nominale de 2,5 pour cent par rapport à la période de 1992 à 1995.
Délibérations
CE |
23.03.1995 |
BO 1995, 409 |
CN |
19.09.1995 |
BO 1995, 1786 |
Le Conseil des Etats a approuvé sans opposition le
déblocage d'un crédit-cadre de 220 millions de francs. Le président de la
commission, Andreas Iten (R, ZG), a fait savoir que la commission aurait souhaité
augmenter encore cette enveloppe, mais qu'elle s'était pliée aux contraintes
budgétaires. Il a estimé qu'aucune autre institution ne faisait autant d'efforts que la
commission pour lutter contre le chômage. Les députés ont été unanimes à considérer
que l'économie suisse avait urgemment besoin de ces incitations.
Le Conseil national a approuvé ledit crédit-cadre
par 115 voix contre 10, rejetant par ailleurs une proposition Schmid (G, TG) visant
à accorder une attention particulière à la recherche en environnement et aux
technologies environnementales.
Rétrospective 1991-1995 - © Services du Parlement,
CH-Berne
|