Madame la Présidente de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie,
Monsieur le Secrétaire général de la francophonie,
Madame la Présidente du Conseil national,
Monsieur le Secrétaire général parlementaire,
Chers collègues, chers amis,

Nous sommes arrivés au terme de notre session. Grâce à la qualité des travaux de nos commissions, nous avons pu adopter des résolutions d'une portée considérable pour les pays que nous représentons et pour l'avenir de nos peuples. C'est notre devoir, chers collègues, de veiller maintenant à leur application et d'inciter nos gouvernements à leur donner le suivi qui convient.

Nous nous félicitons de l'intérêt que notre session a suscité dans les médias suisses qui leur a consacré une place de choix. Pour notre section, il était important d'expliquer ce qui s'est fait ici et de donner à notre assemblée une visibilité dans l'opinion publique. Dans son discours d'hier, M. Joseph Deiss, ministre des affaires étrangères, a exprimé une claire volonté politique de soutien de la Suisse à la francophonie et nous lui en sommes reconnaissants.

Je remercie notre secrétaire général parlementaire, Jacques Legendre, qui comme le général de Gaulle vient du département du Nord et qui fut ministre de Raymond Barre. Il conjugue l'inspiration et la rigueur qui étaient le propre de ces hommes d'Etat et c'est notre APF qui en bénéficie. Il n'est pas évêque de Cambrai mais comme maire de cette ville, il est par ses multiples talents, le Fénelon de la Francophonie. Merci à notre secrétaire général de son engagement de tous les instants.

Cette session a été l'occasion de constater une fois de plus l'apport considérable de M. Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général de la Francophonie, à notre cause francophone. Il a fait de ce poste la clef de voûte du mouvement francophone.

Nous voulons saluer particulièrement son action alors qu'il était ministre d'Etat aux affaires étrangères d'Egypte en faveur de la paix au Proche-Orient et qu'il a relaté dans son beau livre " Le Chemin de Jérusalem ". Tous les acteurs du drame proche oriental devraient en méditer les enseignements.

M. Boutros-Ghali a œuvré pendant quatre ans pour la paix et la collaboration internationale en tant que secrétaire général des Nations Unies.

Puis, il a mis au service de la francophonie ses talents exceptionnels de diplomate visionnaire. En le voyant participer à nos débats, en constant sa vitalité débordante, nous avons pu tous mesurer la chance exceptionnelle que nous avions de le compter comme secrétaire général de l'OIF.

M. Boutros Boutros-Ghali est devenu le père de la famille francophone et nous le reconnaissons tous en cette qualité, nous qui appartenons à cet espace de la francophonie entre le Nord - de l'Amérique à Europe - et le Sud - des Caraïbes à l'Afrique et à l'Asie -, c'est-à-dire à un monde réuni non par les marchés, mais par la langue et les cultures, un mode de solidarités, à cheval entre les grandes régions de la planète, rassemblé par les valeurs de démocratie de liberté et de justice.

J'exprime à M. Boutros-Ghali nos sentiments de gratitude pour sa contribution infatigable au rapprochement entre les peuples et à la concrétisation des idéaux des Nations Unies et de la francophonie.

Notre session a été marquée par l'élection de Madame Louise Harel à la présidence. Elle est donc en de bonnes mains. C'est elle qui portera le maillot jaune pendant les années à venir.

Je suis certain que la session de Berne a été une étape marquante en direction d'une francophonie vivante, agissante et présente.

J'ai l'agréable devoir de mettre fin à cette session qui été mémorable pour le pays organisateur et de souhaiter à chacun un bon retour de son pays.

Vive la francophonie !
Vive l'APF !
et à dans un an, à Niamey au Niger !