(ats) Le Conseil national veut garantir la prise en charge psychiatrique des enfants et des adolescents. Il a adopté mercredi par 127 voix contre 64 une motion en ce sens de sa commission de la sécurité sociale et de la santé publique.

Le Conseil des Etats doit encore se pencher sur la motion. Celle-ci demande au Conseil fédéral de créer une structure tarifaire nationale qui conduit à des tarifs couvrant les coûts dans le domaine de la psychiatrie ambulatoire pour enfants et adolescents.

Les structures de soins ne sont souvent pas idéales, ce qui est très pénible pour les enfants et les adolescents et leur entourage, a déclaré Regine Sauter (PLR/ZH) au nom de la commission. C'est pourquoi des mesures doivent être prises. La Zurichoise a toutefois aussi souligné que la fixation des tarifs doit rester l'affaire des partenaires tarifaires.

Le Conseil fédéral, tout comme une minorité de droite, avait auparavant demandé en vain le rejet de la motion. Selon lui, les mesures demandées ne peuvent pas être mises en œuvre par le Conseil fédéral sous la forme demandée. De plus, la fixation des tarifs relève de la responsabilité première des partenaires tarifaires, c'est-à-dire des assureurs et des fournisseurs de prestations.

La motion reprend en partie une initiative du canton de Soleure, rejetée par le National. Ce texte demandait que la Confédération lance et finance une offensive de formation pour les spécialistes en psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, dans le contexte de la surcharge encore plus importante de ce domaine suite à la pandémie Covid-19.