(ats) La loi sur les Ecoles polytechniques fédérales (EPF) bute toujours sur la question des recours. Mais le Conseil des Etats a fait un pas lundi envers le National sur les recours que les instituts de recherche peuvent déposer devant le Tribunal administratif fédéral (TAF) contre des mesures de surveillance imposées par le Conseil des EPF.

Les sénateurs étaient jusqu'ici opposés à ces recours. Ils ont accepté un compromis concocté par Benedikt Würth (PDC/SG) qui veut rendre les recours possibles dans certains domaines, mais à condition que le Conseil des EPF puisse prendre une décision finale sur d'autres questions.

Contre l'avis de sa commission et suivant une proposition de Thomas Hefti (PLR/GL), le Conseil des Etats n'a en revanche pas cédé sur les recours internes. Les sept membres de la commission de recours interne devraient être nommés par le Conseil des EPF. Les sénateurs souhaitent que la nomination revienne au Conseil fédéral.

Multiples domaines

La révision de la loi sur les EPF touche à de multiples domaines. Elle clarifie notamment les prescriptions relatives à la gouvernance en précisant certaines compétences des organes. Elle met en oeuvre des recommandations du Contrôle fédéral des finances.

L'idée est de mieux distinguer le niveau opérationnel et le niveau stratégique. Le Conseil des EPF et les établissements gagnent en sécurité juridique tout en gardant leur autonomie. Diverses dispositions portent sur le droit du personnel.

Le domaine des EPF comprend les deux écoles polytechniques fédérales de Zurich (EPFZ) et de Lausanne (EPFL) ainsi que quatre établissements de recherche: l'Institut Paul Scherrer, l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage, le Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche et l’Institut fédéral pour l’aménagement, l’épuration et la protection des eaux.