La langue française doit être claire, simple et efficace, selon le motionnaire Benjamin Roduit (Centre/VS). La lisibilité de la langue doit primer, cela n'empêche en aucun cas la féminisation de certains mots pour plus d'égalité.
Le débat fait rage dans de nombreux cantons, la Confédération se doit donc d'être un "modèle" et ramener le calme, a fait valoir le Valaisan. L'écriture inclusive est de plus rarement systématique, si bien que si une administration veut l'utiliser, elle est obligée elle-même d'introduire des règles internes aléatoires.
Pour le Conseil fédéral, il n'y a pas lieu de s'inquiéter ou de légiférer à l'heure actuelle. Aucune règle ne prévoit l'usage de l'écriture inclusive, et aucune nouvelle instruction à ce sujet n'est prévue.
Les autorités fédérales sont simplement tenues d'utiliser un langage adéquat, clair et compréhensible, qui tienne compte de formulations non sexistes. Il n'est pas nécessaire d'aller plus loin, a opposé en vain le chancelier de la Confédération Walter Thurnherr. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.