Les diplômés de la formation professionnelle supérieure en Suisse, qui sont parmi les meilleurs au monde, sont désavantagés à l'étranger car les titres de leur diplôme ne sont pas connus. En Suisse également, de plus en plus d'entreprises veulent engager des personnes qui ont un bachelor ou un master, a indiqué l'une des motionnaires, Christine Bulliard-Marbach (C/FR).
D'autres pays tels que l'Allemagne et l'Autriche ont déjà introduit de tels titres, a rappelé Mike Egger (UDC/SG). Il s'agit de visibiliser la qualité de ces formations et de donner un signal fort pour revaloriser la formation duale, a ajouté Matthias Jauslin (PLR/AG). C'est une demande récurrente, a renchéri Fabien Fivaz (Vert-e-s/NE).
Le Conseil fédéral était opposé aux textes car le processus pour introduire les titres de "Professional Bachelor" et "Professional Master" est en cours. L'introduction de ces titres sera présentée dans le cadre de la révision partielle de la loi sur la formation professionnelle, dont la procédure de consultation sera lancée au plus tard au troisième trimestre 2024, a indiqué le ministre de la formation Guy Parmelin. Sans succès.
Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.