Après que le peuple a accepté en 2009 la prise en charge des médecines alternatives par l'assurance obligatoire des soins, cinq d'entre elles, soit l'acupuncture, la médecine anthroposophique, la pharmacothérapie de la médecine traditionnelle chinoise, l'homéopathie et la phytothérapie, sont prises en charge, rappelle le motionnaire dans son texte.
Or il critique le fait que de nombreuses thérapies complémentaires ne reposent pas sur les critères légaux d'efficacité, d'adéquation et d'économicité. Selon lui, "il est difficilement justifiable d'imposer à l'ensemble des assurés l'obligation de cotiser pour financer des prestations qui reposent pour l'essentiel sur l'intime conviction de certains praticiens et patients, et non sur des données scientifiques objectives".
Les médecines complémentaires doivent donc devenir une option. Ainsi, les citoyens qui le désirent ne bénéficieraient plus du remboursement des thérapies alternatives et ne participeraient plus à leur financement.
Introduire une exception ou une possibilité de choix pour certains des domaines serait contraire à l’obligation de s’assurer, a contré le Conseil fédéral. En outre, introduire une option serait extrêmement complexe sur le plan technique et ne serait pas non plus proportionnée compte tenu du montant des coûts des prestations de médecine complémentaire pris en charge par l'AOS, qui s’élève à environ 18 millions de francs par année.