(ats) Le Conseil national souhaite connaître l'impact exact des grands prédateurs sur les surfaces pâturables. Il a accepté par 93 voix contre 87 et six abstentions une motion d'Erich von Siebenthal (UDC/BE) selon lequel des pâtures seraient abandonnées en raison des dégâts causés par le loup. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

"On sait que d'agriculture de montagne est difficile et ne rapporte pas beaucoup", a relevé la conseillère fédérale Doris Leuthard. C'est pourquoi il y a de nombreuses mesures de soutien pour ce secteur.

Lorsque des terres sont abandonnées, c'est plus un problème structurel qu'un problème de loup, selon elle. En outre, un tel recensement lui paraît onéreux pour l'administration fédérale. En vain.