Selon Damian Müller (PLR/LU) à l'origine du texte, ce premier pas contribuera à l'élimination des hépatites B et C d'ici 2030. Sa motion, soutenue par le gouvernement, a été approuvée par le Conseil des Etats en septembre dernier.
En Suisse, 80'000 personnes vivent avec une hépatite B ou C et plus de 200 personnes au total meurent chaque année d'une hépatite virale, avait rappelé Damian Müller lors du débat à la Chambre des cantons. Cette maladie est la principale cause de cancers du foie et de greffes hépatiques en Suisse.
Or il existe un vaccin pour se protéger de l'hépatite B et de nouvelles thérapies guérissent plus de 98% des hépatites C en huit à douze semaines.
Pour le motionnaire, si la Suisse veut éradiquer cette maladie d'ici 2030, conformément à l'objectif de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), elle doit intégrer cette infection au Programme national de surveillance, de prévention et de contrôle des infections sexuellement transmissibles qui sera mis en oeuvre de 2022 à 2030.
Les principaux modes de transmission de l'hépatite et du VIH, de même que les groupes à risque, présentent de nombreuses similitudes.