La participation de la Suisse à Copernicus représente des avantages importants, a souligné Marina Carobbio Guscetti (PS/TI) au nom de la commission. La Confédération a pris part au développement de ce programme, en tant que membre de l'Agence spatiale européenne (ESA), et des programmes-cadres de recherche et de développement de l'Union européenne.
Une future participation permettra aux milieux académiques et aux entreprises helvétiques de répondre aux appels d'offres du programme, a poursuivi la Tessinoise. La Suisse ne peut se permettre d'être isolée, de ne pas avoir de programme d'observation de la Terre, utile notamment pour la gestion des catastrophes et de la crise climatique.
Berne vise une participation de principe à ce programme pour la période 2021-2027 via un nouvel accord avec Bruxelles, a expliqué la ministre suppléante du Département fédéral de la recherche (DEFR) Karin Keller-Sutter. Alors que le Conseil fédéral était opposé au texte lors des débats au National en décembre 2020, il est aujourd'hui d'accord, différents éléments ayant été clarifiés entre-temps.